Bord de l'Agly en décembre

 

La brume est là douce et légère.

Un voile d’hiver, une ombre passagère.

Décembre étend ses doigts de gris,

Sur l’Agly qui murmure, presque endormi.

L’embouchure s’ouvre, discrète et profonde,

Offrant au promeneur un monde sans seconde :

Des reflets d’argent, des silences d’eau,

Et le vent qui chante, léger et beau.

Les roseaux chuchotent, les oiseaux s’envolent,

Le temps s’arrête, les souvenirs s’exaltent.

Ici, la terre et la mer se confondent,

Et le cœur du marcheur doucement se fond.

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