Le temps des roses fleuries, ces reines qui paraient mon jardin s’est achevé trop vite. Leurs couleurs vives, ces rouges passionnés, ces roses tendres, ces blancs immaculés, se sont fanées sous les caresses du vent et les ardeurs du soleil estival. Il ne reste plus que quelques boutons desséchés, accrochés aux branches comme des souvenirs tenaces, et ces épines qui, elles, résistent toujours, gardiennes silencieuses de la promesse d’un renouveau.
Pourtant, même si l’hiver approche et que la terre se prépare à son repos, je sais que cette absence n’est que temporaire. Les roses ne sont pas parties pour toujours : elles dorment, là, sous la surface, dans le cœur des arbustes endormis. Leurs racines, patiemment, puisent la force nécessaire pour renaître. Et quand le printemps reviendra, timide d’abord, puis triomphant, elles éclateront à nouveau en une symphonie de couleurs et de vie.
En attendant, il me reste les images de ces matins où la rosée perlait sur leurs corolles, où les abeilles butinaient avec avidité, où le simple fait de les contempler suffisait à apaiser l’âme. Et puis, il y a aussi la joie de l’attente : celle de préparer la terre, de tailler les tiges, de guetter les premiers bourgeons. Car un jardin, c’est bien plus qu’un espace fleuri, c’est un cycle, une leçon de patience, et la preuve que la beauté, même fuyante, revient toujours à ceux qui savent l’attendre.
Je vous invite à aller voir quelques photos
de roches et de feuilles sur mon autre blog,
suivez ce lien :
https://gabray31en-tolosan.blogspot.com/
2 commentaires:
Superbes photos ! Amitiés
Très jolies photos ; c'est un super article ! Passe un e agréable journée mon ami . Cordialement
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