Hélas, les dernières corolles dorées du crocus d’automne se referment déjà, emportées par les premiers frissons de la saison. Chaque année, leur éclat éphémère illumine les pelouses et les sous-bois d’une lumière presque magique, comme un ultime clin d’œil du soleil avant l’hiver. Leurs pétales délicats, si vifs et généreux il y a encore quelques semaines, s’inclinent désormais sous les brumes matinales et les rosées plus froides. Leur jaune intense, presque audacieux, contrastait avec la terre assombrie et les feuilles mortes, rappelant que la nature, même en déclin, sait offrir des merveilles.
C’est toujours avec un pincement de cœur que je les vois disparaître, ces petites flammes végétales qui résistent vaillamment aux premières gelées. Leur présence discrète mais tenace symbolisait, pour moi, la persévérance de la vie face au froid qui s’installe. Leurs étamines orangées, si précieuses pour les abeilles tardives, ne danseront plus sous le vent jusqu’à l’an prochain. Il ne reste plus qu’à garder en mémoire leur éclat, comme une promesse de renaissance, et à patienter jusqu’à ce que la terre, réchauffée par les premiers rayons printaniers, leur permette de renaître.
Si vous souhaitez découvrir
quelques photos de rudbeckias de mon jardin,
suivez ce lien :
https://gabray31en-tolosan.blogspot.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire