En ce début septembre, alors que la plupart des fleurs de mon espace vert commencent à s’endormir, mes althéas, eux, persistent à égayer le jardin de leurs couleurs généreuses. Leurs grandes corolles, tantôt roses pâles, tantôt d’un blanc immaculé, s’épanouissent avec une élégance qui contraste avec la sécheresse ambiante. Chaque matin, en ouvrant les volets, je suis surpris de les voir toujours debout, fiers et presque insolents face à la canicule estivale qui a mis à mal bien d’autres plantes.
Ce qui m’étonne le plus, c’est leur résistance. Malgré les semaines sans une goutte d’eau, car, avouons-le, je ne les arrose presque jamais, leurs tiges robustes et leurs feuilles vert foncé semblent défier les éléments. Leurs pétales, délicats en apparence, cachent une robustesse qui force l’admiration. Même les bourgeons encore fermés promettent de nouvelles floraisons, comme pour prolonger l’été un peu plus longtemps.
Leur présence discrète mais constante rappelle ces petites joies simples qui rythment les saisons. En cette période où la nature se prépare doucement à l’automne, les althéas offrent une dernière touche de douceur, un clin d’œil coloré avant l’arrivée des tons plus sobres de l’arrière-saison. Et puis, il y a ce parfum léger, presque sucré, qui s’échappe des fleurs au crépuscule, attirant les dernières abeilles et papillons en quête de nectar.
Je les observe souvent, ces althéas, et je me dis qu’ils sont un peu comme ces personnes qui, sans tapage, savent illuminer leur entourage par leur seule présence. Ils ne réclament rien, ou si peu, et pourtant, ils donnent tant. Peut-être est-ce là le secret de leur charme : une beauté modeste, mais tenace, qui sait traverser le temps sans se plaindre.
Et si on aime un peu la poésie on dirait aussi : « Les althéas, ces danseurs de septembre, tournent encore leurs corolles vers le ciel, indifférents à la soif du sol. Leurs fleurs, semblables à des crinolines anciennes, s’accrochent aux branches comme pour retarder l’inévitable. Je les imagine chuchoter des secrets au vent, tandis que leurs pétales, fragiles en apparence, résistent à l’oubli des pluies. Ils sont la preuve vivante que la grâce n’a pas besoin d’abondance pour s’épanouir. »
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1 commentaire:
J'ai admiré tes belles photos de ces fleurs que tu as super bien photographié . Bonne soirée et bon week-end . Amitiés
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